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Pour apprendre à dire "non". Explication du post précédent...


Parce qu'empathie (ou dans mon cas, éponge à émotions) et pas capable de dire non ne font pas bon mélange, ma boss, qui m'a ramassé hier dans le backstore pour me renvoyer chez nous, m'a dit que je dois apprendre à dire non.


À dire non au trois amis que même si je les adore, je ne suis plus capable de les ramasser... entre amie 1 qui veut retourner avec son ex qui est un batteur de femme en puissance, ami 2 qui veut se pendre parce que son ex vient de mettre son pied à terre en disant "écoute, tu peux pas supporter mes enfants, toi et moi ça marchera jamais" et amie 3 qui "non non, mon chum m'a laissé mais j'en fait pas tout un plat, je suis sure qu'il va changer d'idée alors je vais attendre" mais qui m'en parle NON STOP ... j'ai de la misère à suivre le rythme. Au point où j'en suis physiquement malade (épisode de vomi dans le backstore censurée) ...


Mais je sais pas comment dire non... on dirait qu'une fois que je suis partie, comment tu expliques après 2 semaines que là, j'en ai assez... que moi aussi, je me suis fait laissée et que même si j'ai le deuil court, ça tourne toujours un peu le fer dans la plaie de vous écouter...

1 commentaires:

Erick Daignault a dit…

Je partage avec toi ce peu de frontières émotionnelles. Voici ce que j'ai découvert à propos du "non" et surtout, de ses vertus. Comme il est très difficile de dire "non" après avoir dit "oui"; il vaut mieux dire "non" d'abord et presqu'en tout temps. Si on le transforme ensuite en "oui", ce dernier prend l'importance qui lui reviens. Vaut mieux aller dans le sens d'une certaine rigidité lorsqu'on a le cœur tendre. De plus, ça fonctionne très bien ce petit truc. :)

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Je suis une ex universitaire réactionnaire limite frustrée, totalement débile, grande gueule, mais sympathique une fois apprivoisée...